Quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer pour la première fois ce monochrome de Robert Delaunay.
Il s'agit d'un panneau immense de trois mètres de haut sur un mètre quatre-vingt. Relief blanc, 1935
Plâtre et caséine sur toile métallique.
Dans la salle d'exposition il est comme une introduction aux autres " toiles" colorées des Delaunay, sauf qu'il s'agit là de très grands panneaux presque architecturaux.
L'effet recherché est moins la lumière que l'ombre. Le blanc mat traité dans une matière épaisse sert les zones d'ombre et selon l'éclairage et la position de celui qui regarde tous cela varie, c'est un jeu que de se déplacer devant ce panneau.
Et là j'ai tout de suite penser au travail de Pierre Soulages voir la dernière rétrospective de Beauboug d'octobre 2009 à mars 2010.
Avec le noir il accroche la lumière par une association d'aplats et de reliefs convaincante. Là aussi on bouge, on se baisse, on gesticule pour apprécier les jeux de lumière et ne plus voir le noir !
"Les traces de l'eau"
" Tu vois, c'est le noir qui donne la lumière et le blanc qui donne la forme "
En miroir
Miss Lemon.