mardi 16 novembre 2010
Nicolas de Staël à la Fondation Gianadda
L'exposition montre dix ans de création, les dix dernières.
Des toiles aux lignes sombres de 1946-1947 résolument dans l'abstraction, aux couleurs franches et à la matière très épaisse et grasse, posée au couteau, puis le "retour du figuratif"avec toujours une grande recherche dans les couleurs et les "rythmes" par une technique d'aplats où les couleurs restent tout aussi intenses alors que la matière allégée est devenue fluide jusqu'à la transparence d'un grand nu par exemple.
On sent et on voit vraiment ce travail de composition, de recherches sur les couleurs et de travail dans les contrastes du blanc et du noir.
Une peinture très sensuelle.
Agrigente
Nu couché
Sainte-Victoire
Malgré la rupture entre le peintre et René Char, voici ce que le poète écrit bien après la mort de Nicolas de Staël :
"Nicolas de Staël, nous laissant entrevoir son bateau imprécis et bleu, repartit pour les mers froides, celles dont il s'était approché, enfant de l'étoile polaire".
Photos Miss Lemon.