mardi 29 mars 2011

Victor Hugo et Besançon









La maison natale du poète



Un mur peint sur la Place Victor Hugo, en face de la maison.
















Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.




Le poète par Ousmane Sow


Photos Miss Lemon

vendredi 25 mars 2011

Artichaut




















Arcimboldo, L'été, 1563.


Miss Lemon.




dimanche 20 mars 2011

L'éternel printemps





L'éternel printemps
Rodin, vers 1884
Musée des Beaux-Arts de Besançon.


En 1880, Rodin reçoit la commande d'une porte gigantesque dont la thématique est inspirée de la "Divine Comédie" de Dante : Les portes de l'enfer.
L'Eternel Printemps se rattache à ce programme iconographique auquel l'artiste travaille pendant presque vingt ans.
L'éternel Printemps est une représentation de l'Amour impossible entre Paolo et Francesca, dans la Divine Comédie, L'enfer, Cercle II.

Ce fut un thème très prisé au XIX ème siècle par les artistes européens.

Rodin réalisera des sculptures et des groupes destinés à être intégrés aux portes. Les plus connues sont : Le Baiser, Le Penseur, Le Fils prodigue, Adam et Eve, Paolo et Francesca.









Rodin, Le baiser
Jardin de la Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse.
Photos Miss Lemon.

jeudi 10 mars 2011

Impressions d'Ardèche II














Vent fou

Quand le vent fou remue son aile
le jour frémit dans ses châssis
et sa tendresse apparaît
comme une lointaine image
qui s'était perdue autrefois
entre le jardin et la cour
dans le givre des allées brûlées
ou dans la veine d'une main
qu'on a souvent abandonnée
un soir aussi perdue
dans les profils d'oiseaux de l'herbe
le vent fou vide les tiroirs
secoue le linge et les idées
de la carapace au fruit tendre
les feuilles d'ombre se déploient
leurs doigts légers étirent l'air
un serpent brille dans le ciel
sans doute la queue d'une étoile.

André Boissin.





Photos Miss Lemon
Février 2011